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Pour en finir avec les pénuries
Une chronique des bonnes nouvelles pour l’humanité
Conférence et discussions
Café étudiant du Cégep de Saint-Jérôme
455, rue Fournier, Saint-Jérôme
Mercredi, le 11 mars 2009 à 18:30
Conférenciers
Simon Filiatrault et Jean Vigneault
Les membres des Bâtisseurs de Nations sont heureux de vous inviter à une première conférence publique en cette année 2009. Nous vous proposons de défier l’actuel flot quasi incessant de mauvaises nouvelles économiques et financières.
Tout ce bruit de fond négatif couvre malheureusement les innombrables bonnes nouvelles que représente chaque avancée scientifique et technologique qui laisse entrevoir un futur brillant pour l’humanité.
On ne voit plus que pénuries, pollution ou épuisement des ressources naturelles. Or, il n’est est rien.
Nos conférenciers vont jouer les trouble-fêtes en proposant des solutions aux pénuries les plus importantes qui confrontent l’humanité. Nous vous lançons donc le défi de venir en discuter et en débattre avec nos animateurs et tous les participants. La soirée sera partagée en trois parties.
- Solution zéro-déchets : la gazéification des déchets.
- Pour en finir avec les déchets nucléaires.
- Pour en finir avec les pénuries d’eau.
- Voler à zéro-altitude pour en finir avec le pétrole.
- Épuisement des ressources? Quelles ressources ?
Première partie
Pour en finir avec les pénuries
Une chronique des bonnes nouvelles pour l’humanité
Deuxième partie
- Bâtisseurs de Nations : qui sommes-nous ?
- Présentation des sujets des prochaines rencontres regroupés sous les thèmes de la collection de livres : Économie physique et dignité humaine.
- Humanité en évolution : amie ou ennemie de la biosphère?
- Une science de l’économie physique ou le laissez-faire des marchés ?
- Pour une banque nationale au service du bien commun.
- Énergie et espérance de vie.
- Terraformer la Terre et ré-industrialiser le Québec.
- Pour une communauté de républiques souveraines.
Troisième partie
- Questions et discussions.
Ci-dessous, de courts résumés des 5 propositions pour en finir avec les pénuries.
Solution zéro-déchets: la gazéification des déchets.
Depuis un an, une usine de la région d’Ottawa transforme quotidiennement 85 tonnes de déchets domestiques en verre et en électricité. La gazéification des déchets permet d’éliminer le concept même de dépotoir en transformant en énergie tous les déchets domestiques et industriels. De plus, cette technologie va permettre de gazéifier les centaines de millions de tonnes de déchets qui pourrissent dans les sites d’enfouissement actuels. À titre d’exemple, les 14 millions de tonnes de déchets du site de Sainte-Sophie pourraient produire de l’électricité pour une valeur dépassant un milliard de dollars !
Pour en finir avec les déchets nucléaires.
Dix pays, dont le Canada, développent actuellement la prochaine génération de centrales nucléaires qui utiliseront les déchets nucléaires comme carburant. La seule façon de détruire ces déchets est d’en extraire l’énergie et d’accélérer ainsi leur décomposition, les rendant inoffensifs en 30 ans plutôt que plusieurs millions d’années si rien n’était fait. La valeur énergétique de ces «déchets» s’élève à 500000 milliards de dollars, soit 10 fois plus que toutes les réserves de pétrole connues. De plus, ces centrales pourraient utiliser un type d’uranium non radioactif, présent en abondance dans les océans, mais que les centrales actuelles ne peuvent utiliser. L’énergie disponible correspondrait à 10000 watts par personne pour toute l’humanité pendant 100000 ans !
Pour en finir avec les pénuries d’eau.
Actuellement, une bonne part de l’humanité vit dans des régions arides ou désertiques. En conséquence, un tiers de la production alimentaire mondiale dépend de l’irrigation. L’eau souterraine que nous puisons pour irriguer n’est malheureusement pas renouvelable; elle date de la dernière glaciation. Des régions entières commencent déjà à être abandonnées parce que les nappes souterraines sont déjà à sec. Globalement, nous puisons environ 1000 km cubes d’eau par année. Pour ce tiers de l’humanité qui dépend de l’eau souterraine, les réserves actuelles seront épuisées dans une cinquantaine d’années.
Une solution existe cependant. Les inévitables pertes de chaleur des nouvelles centrales nucléaires de quatrième génération vont nous permettre de dessaler plus de 5000 km cubes d’eau de mer par année. Nous pourrions ainsi doubler la production alimentaire mondiale et même irriguer des millions de km carrés de déserts et de zones arides.
Voler à zéro altitude pour en finir avec le pétrole.
Depuis 2004, le Transrapid, de fabrication allemande, relie l’aéroport de Shanghai à son centre-ville. Ce train électrique à lévitation magnétique s’élance à près de 500 km/heure sans bruit et en toute sécurité. Un voyage de 600 km utiliserait $4 d’électricité par passager! De plus, nous savons que 90% des vols d’avions parcourent moins de 2000 km. Le Transrapid a donc le potentiel de remplacer la majorité des vols d’avions, qui eux, fonctionnent avec du pétrole.
Épuisement des ressources? Quelles ressources ?
Depuis le début de l’ère industrielle, l’humanité a déplacé beaucoup d’atomes. Pour y arriver, elle a brûlé de grandes quantités de carburants fossiles, mais tous les atomes déplacés existent encore. La seule ressource qui s’épuise vraiment est le contenu énergétique du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Leurs atomes constitutifs sont maintenant dispersés dans la nature. Les ressources d’énergie quasiment inépuisables que vont libérer les nouvelles centrales dites de quatrième génération vont nous permettre de comprendre que la seule ressource qui peut vraiment porter ce nom est l’énergie. L’ « épuisement des ressources naturelles » va bientôt être une expression du passé.
Au plaisir de vous rencontrer le mercredi, 11 mars 2009 !
Simon Filiatrault
Jean Vigneault